Aujourd’hui, à l’heure du déconfinement, en visio, au téléphone, au bureau, sur les réseaux sociaux on entend :
« _ Alors tu as réussi ton confinement ?
_ Ben …
_ Comment ça tu ne sais toujours pas faire du pain ? Tu n’as pas appris une autre langue, fait du macramé ? Tu n’as pas pris le temps de trier tes armoires ? Tu n’as pas fait de bénévolat ? Tu n’as pas non plus créé un nouveau produit pour ton entreprise ? Tu ne t’es pas élevé-e spirituellement ?
_ …
_ Mais qu’est-ce que tu as fait pendant 2 mois ?!!?
En cette période inédite, une nouvelle injonction est née : « il faut avoir réussi son confinement » !
Vous ne trouvez pas que nous en avions déjà assez d’injonctions ?
Edit d'un article précédent
Courir après le temps… Un des maux de notre siècle...
Exhortés à atteindre des niveaux d’exigence et de réactivité de plus en plus élevés, nous vivons à un rythme effréné en voulant tout, tout faire et tout de suite. Le temps stresse, oppresse et démotive.
Comme le souligne Jean-Louis Servan-Schreiber « aujourd’hui, la plupart d’entre nous ont mal à leur temps et ne savent pas que ça se soigne».
Et oui sa relation aux temps se soigne ! C’est plutôt une bonne nouvelle n’est-ce pas ? Alors si vous commenciez à en prendre soin (et de vous par la même occasion).
Chaque situation difficile vécue est accompagnée de bénéfices, même si nous ne les voyons sur le moment. Nous n’avons pas spécialement envie d’entendre que la période difficile que nous traversons nous permettra de grandir, d’ajuster nos schémas mentaux et nos comportements. Nous sommes surtout submergés par nos émotions et nous avons besoin, à notre rythme, de franchir les différentes étapes, de ce qu’on appelle la courbe du deuil. Car quelle que soit l’intensité de l’événement qui nous frappe, nous avons besoin d'accepter la perte de ce qui était avant de nous ouvrir et d’envisager ce qui sera.
Cette période de confinement qui nous stoppe en plein vol, qui met un coup d’arrêt ou de ralenti brutal à nos vies et nos projets s'apparente à un deuil. Elle nous fait passer par ce que Sina Farzaneh a appelé les 5 paliers psychologiques que je décrits dans cet article. Bien que difficile à gérer dans notre organisation quotidienne et à accueillir émotionnellement, il est profitable d’envisager cette crise comme un moment transitoire et de se rappeler qu'elle est vécue simultanément par des milliers de personnes qui oeuvrent chacune à son niveau pour permettre une issue favorable. Lui donner du sens, s'interroger sur ces bénéfices futurs permet de rester en mouvement dans ce temps suspendu.
Nous vivons une période très particulière à laquelle nous n’étions pas préparé.es : un confinement brutal prolongé. A l’instar de la courbe du deuil, un CEO américain, Sina Farzaneh, ayant vécu 2 confinements, évoque les 5 phases mentales de l’enfermement. Malgré l’inconfort ou la détresse que cette période peut provoquer, soyons optimistes, nous avons une grande capacité d’adaptation et nous en ressortirons grandis.
Chacun a sa place dans le monde, chacun a une contribution à offrir et ce, quelque soit son importance. Il n'y a pas de grande ou de petite action, chacune a une noble valeur. Vous avez une idée, vous souhaitez participer ? Lancez-vous ! Osez ! Ayez confiance et vous ferez avancer le monde. Tel le colibri de la légende amérindienne, faites votre part et peut-être serez-vous rejoint par d'autres pour l'amener encore plus loin.
"Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie dans la forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau avec son bec pour les jeter sur le feu.
"Aujourd'hui la plupart de nous ont mal à leur temps et ne savent pas que ça se soigne"
Cette phrase de Jean-Lou Servan-Schreiber a changé ma vision et mon vécu du temps. Enfin une bonne nouvelle dans ce monde où tout va toujours plus vite.
Avant d'embrasser la profession de coach, j'étais architecte-urbaniste. Je vivais à un rythme effreiné, je ne comptais pas mes heures le soir et le week-end. Je n'avais plus de temps pour moi, pour mes proches mais je continuais quand même ainsi. Un jour, en déplacement pour le travail, c'est l'accident. En une fraction de seconde, je suis passée d'une vie à 400km/h à l'immobilité totale. J'ai passé 6 mois couchée. J'ai mis 3 ans à réapprendre à marcher et à revenir dans l'entreprise. Je peux vous assurer que mon rapport au temps a totalement changé. J'ai appris brutalement et à mes dépends que je devais me faire passer en priorité.
C'est un des messages que j'ai voulu faire passer à la soixantaine de dirigeantes présentes à mon atelier le 17 juin 2019, à la journée Cheffe d'entreprise, moi aussi ! organisée par la CPME 44 : "Faites du temps votre allié! Construisez votre propre temps de qualité professionnel."
Leur montrer aussi que la dirigeante ou le dirigeant est le bien le plus précieux, le moteur, la raison d'être de son entreprise. Que si le/la chef.fe d'entreprise va mal, l'entreprise va mal. Il est donc primordial et urgent de prendre soin de sa santé et de son temps. Une thématique sur laquelle j'ai grand plaisir à vous accompagner.
Voici en images un résumé de mon atelier-conférence participatif. Un immense merci à Céline Lasnier qui m'a fait ce beau cadeau illustré. Merci beaucoup aussi aux dirigeantes pour leur participation et leurs retours enthousiastes.
"Un grand merci pour votre atelier. J'ai apprécié les outils, les temps de réflexion, et votre animation, dynamique et pleine de bonne humeur."
"Un grand merci! C’était un bel atelier, riche où j’ai appris des choses. Et je n’ai pas vu le temps passer ;)"
Pas toujours évident de rester concentré-e et motivé-e pour réaliser une tâche... surtout quand elle est rébarbative.
Personnellement, ce sont les tâches administratives que je fuis ;-) Vous pouvez avoir la meilleure organisation et gestion du temps possibles, si vous ne parvenez pas à réaliser votre travail dans les meilleures conditions, vous n'aurez pas pleinement la satisfaction du travail accompli et surtout vous puiserez trop d'énergie!
Alors voici 8 clés pour rester concentré-e et motivé-e tout en préservant votre énergie.
Résilience, ce mot fort que nous rencontrons tous un jour. Cette force qui à un moment de notre vie nous anime et nous permet de dépasser l'épreuve quelle qu'elle soit. Je vous évoqué la plus forte de miennes dans un article précédent où je comparais la résilience à la beauté d'un Kintsugi.
Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager une fable orientale : La Fougère et le Bambou. Elle illustre superbement la notion de résilience et la volonté de ne pas baisser les bras et de garder espoir.
Mais tout d'abord un petit rappel de ce qu'est la Résilience.
La première fois que j'ai entendu ce terme, c'était en première année d'architecture. Ce terme désigne la résistance au choc d'un matériau.
Puis la vie m'apprit plus tard que la résilience, en psychologie, permet à un individu affecté par un choc traumatique de dépasser cet événement, de se reconstruire et de sortir plus fort et grandi de cette expérience.
Aujourd’hui c’est mon anniversaire, ou plus exactement mon deuxième anniversaire. Le deuxième que j’ai décidé de fêter. Parce qu'un jour une partie de moi est morte. Et une nouvelle Moi est née.
Il y a 15 ans, le 31 octobre, j’ai eu un très grave accident de voiture. J’ai dû réapprendre à marcher. Celle que j’étais avant l’accident n’est plus. Et je l’aimais. Celle que je suis devenue, avec son vécu, ses cicatrices je l’aime aussi. Il y a ma vie avant l’accident, il y a ma vie pendant mes presque 3 ans de rééducation et il y a ma vie après l’accident. Ma vie d’aujourd’hui.
Quand on doit complètement réapprendre à marcher la théorie des petits pas prend tout son sens. C’est un temps parsemé de douleurs et de petites victoires. Jusqu’à la grande victoire : être à nouveau là, présente à soi, aux autres en acceptant de l’être autrement. Cette épreuve m’a confirmé ce que je soupçonnais déjà, ce que j’avais pu déjà touché du doigt. C’est qu’en nous sommeillent des ressources insoupçonnées. Nous avons des pépites, des trésors enfouis au fond de nous qui ne demandent qu’à briller en plein jour. Ils s’expriment alors totalement et pleinement quand cela devient urgent. Mais focalisé-e sur les difficultés à surmonter, sur ce que nous étions avant, nous ne nous apercevons pas qu’elles sont là et s’expriment. Je n’en avais pas pleinement conscience pendant ces douleurs et cette colère de ne plus pouvoir faire, de ne plus être celle d’avant. Et pourtant !
A l'expression "Sortir de sa zone de confort", je lui préfère celle d' "Entrer dans sa zone de déploiement". Car c'est bien de cela dont il s'agit.
Vous avez sûrement entendu cette expression "Sortir de sa zone de confort" que ce soit dans des médias, des livres, des conférences. Quelqu'un vous a peut-être même incité à le faire pour, selon lui, votre bien... Mais est-ce vraiment le cas? Et surtout qu'est ce que cette expression signifie vraiment? Quelles en sont les conséquences?
Pour ma part, je trouve cette expression assez "violente" car elle focalise sur les efforts douloureux à fournir et non sur les bénéfices que nous allons en tirer. Je préfère donc inviter la personne que j'accompagne à "ENTRER DANS SA ZONE DE DEPLOIEMENT". Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Notre zone de confort correspond au domaine du connu, rassurant. Rester dans nos habitudes peut parfaitement nous convenir, à condition que cela ne nous empêche pas de réaliser nos projets, nos rêves. Si au contraire, ce confort nous bloque et nous enferme, la question du changement et, par conséquent, la nécessité de "sortir de sa zone de confort" est nécessaire à se poser. Car finalement le confort n'est plus confortable. Bien sûr cela fait peur! Et c'est normal! L envisager alors sous l'angle des avantages est donc nettement plus moteur.
Etre bousculé-e, modifier nos croyances et nos comportements nous permet de grandir, d'ouvrir notre champ des possibles même si c'est inconfortable, et même parfois très difficile. Le changement peut s'avérer nécessaire a un moment donné cependant, il est primordial de le faire dans le respect de soi, en restant en cohérence avec soi et ses valeurs. Notre comportement est juste et nos actions efficaces s'ils vont dans le sens de ce que nous souhaitons accomplir et en gardant à l'esprit le positif que nous allons en tirer : Dans quel but je décide de changer ? Dans quel but j'agis autrement? Dans quel but j'ose ? Pour quels bénéfices pour moi? Ces questions sont le moteur d'un changement adéquat et nous aident et nous motivent à quitter ce que nous connaissons, et qui peut nous refreiner, pour entrer justement dans notre zone d épanouissement.
Ci-dessous, je vous propose une illustration qui compare les stratégies, bénéfices et inconvénients de ne pas oser bousculer son confort avec celui d'oser justement. Je me suis inspirée de celle du site Psychologie-entrepreneurial.
Les vacances et la période estivale sont des moments propices pour lâcher-prise et préparer tranquillement la suite de l'année.
Note : dans cet article, je limite mes réflexions aux stéréotypes sexués des hommes envers les femmes. Mais il est aussi très intéressant de réfléchir aux stéréotypes des femmes sur les hommes et d’en étudier les conséquences limitantes sur leur comportement dans l’entreprise.
Il est à lire dans la continuité des 2 précédents : Le syndrome de la femme parfaite 1 - Quand commence-t-il Le syndrome de la femme parfaite 2 : les lourdes normes attendues par la société sur le rôle de la mère.
[Réédition de l'article : après publication, il m'était apparu que la compréhension de cet article pouvait porté à confusion s'il n'était pas lu dans la continuité du 1er : "Etre une enfant parfaite" . Je l'ai alors remodelé afin que mon message soit plus clair. 04/06/17]
Comme souligné dans le premier article, une femme se heurte aux représentations sociales et aux normes dominantes : tout mener de front et être une femme parfaite. Après avoir expliqué comment l'environnement familial, scolaire et sociétal induisent la petite fille à être une enfant parfaite (article ci-dessous), voici en quoi les croyances sociétales imposent à la femme d'être une mère "parfaite".
Ce modèle de la mère "parfaite", que les femmes en soient conscientes ou non, pèse sur elles. Elles se définissent par rapport au rôle que la société attend d’elles.
Que signifie être une femme aujourd’hui ?
Plus nombreuses à faire de longues études, elles travaillent, continuent d’être en couple, d’avoir des enfants, de s’impliquer dans des associations. Elles tiennent à leur identité plurielle car « […] la majorité des françaises […] n’entendent renoncer à rien, pas plus à la maternité, […], qu’à leurs autres ambitions » précise Elisabeth Badinter.
Les mentalités ont changé et la société ne pose plus le même regard sur la femme. Néanmoins des stéréotypes et des discriminations perdurent. Une femme se heurte toujours aux représentations sociales et aux normes dominantes : être une enfant parfaite pour devenir une mère parfaite et une professionnelle parfaite. Cette injonction à la perfection véhiculée par nos croyances traditionnelles conduit beaucoup de femmes à l’épuisement et au burn-out.
Cette réflexion m'a été faite sur ma page FB suite à la publication de photos présentant le jardin dans lequel j'allais coaché un dirigeant d'entreprise en Coaching Nature.
Je lui ai répondu que "oui en effet et ce job je me le suis créé" !
Il y a pire comme environnement de travail vous ne trouvez pas?
Sandra Perez d' Harmony.com m'a interviewé sur mon logo et ma campagne de communication pour mes ateliers à destination des entrepreneur-es.
Voici notre rencontre. Je vous invite à suivre régulièrement son blog, mine d'apports judicieux pour le développement de votre visibilité. Merci à elle! Cela a été un plaisir de répondre à ces questions!